Passation de marchés selon la Banque Mondiale


Des représentants de la Direction nationale des Marchés publics, d’Administration et contrôle des grands projets et marchés publics (ACGPMP) et ceux de la Direction générale de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) faisaient partie des 32 cadres issus de départements ministériels qui étaient récemment à l’école de la passation des marchés selon la Banque mondiale.

Cette formation rentre dans le cadre de la réforme des procédures de passation de la commande publique entamée en Guinée depuis 2014. Elle était pilotée par le Projet d’Appui à la Gestion du Secteur Minier (PAGSEM). Animée par M. Mathieu Gnoléba Meguhé, expert en Passation des marchés, cette formation avait pour objectif d’imprégner les cadres du trépied (la Direction nationale des marchés publics (DNMP), ceux de d’Administration et contrôle des grands projets et marchés publics (ACGPMP), ceux de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) ainsi que les agents des ministères bénéficiaires du Projet d’Appui à la Gestion du Secteur Minier (PAGSEM) aux procédures Banque Mondiale, afin d’accroitre le taux dabsorption des fonds accordés par celle-ci soit sous forme de prêt ou de don.
Après tout, les participants devront pouvoir par exemple faire un parallèle entre les procédures Banque Mondiale et les procédures nationales. C’est ainsi que des sujets tels que : L’historique de la Banque Mondiale, sa structures, son organisation, ses opérations ; importance et enjeux des marchés publics ; cadre juridique et institutionnel des marchés financés par la Banque Mondiale dans le cadre de la mise en œuvre du PAGSEM, etc. ont été passés aux peignes fins, à travers notamment une étude de cas : celle du PAGSEM.
S’agissant de l’ARMP, une recommandation lui a été faite : archiver tous les accords de financement des projets, permettant de fixer le cadre dans lequel les marchés des différents projets financés par la banque sont inscrits.

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